Elle me maintient dans un état de stress permanent. Il ne faut surtout pas que je me détende, il ne faut surtout pas que je m'oublie. Jusque dans les toilettes, elle me poursuit avec ses questions hargneuses et angoissées : tu as fait ceci ? quand est-ce que tu vas faire cela ? Et quelle que soit ma défense, elle trouve un reproche. Je suis de toute façon coupable depuis longtemps. Jamais elle ne me rassure. Elle n'a d'empathie qu'en une seule circonstance : lorsque je suis souffrante d'une maladie reconnue par la médecine, preuves à l'appui, température, plaques rouges... Là elle s'incline. Devant la médecine, elle s'incline. Les larmes qu'elle provoque ne l'émeuvent jamais. Elle ne les supporte pas. Elle me donne une gifle pour que je sache au moins pourquoi je pleure. Si je me plains, elle ironise, mais oui on sait que tu es malheureuse. Elle ne reconnaît pas l'angoisse qu'elle transmet. Si elle reconnaît certaines choses en de rares occasions, elle pleure aussitôt comme si c'était elle qui était à plaindre, pour que je la rassure et que je minimise. Je minimise, je la console, ça s'arrête là. Plus tard elle dit avoir fait de son mieux. Elle semble avoir réussi à s'en convaincre et à convaincre tout le monde.
Le tortionnaire fait de son mieux, la femme du tortionnaire fait de son mieux, l'assassin fait de son mieux, le violeur, le lâche, le parent du lâche, l'oncle et la tante, leur silence poli qu'ils appellent respect de l'éducation parentale, les bons cathos, les parents d'Eva Braun, ils ont tous fait de leur mieux. Il faut la complaisance d'une multitude de gens qui font de leur mieux pour asseoir l'autorité de dirigeants minables, d'un pouvoir abusif, d'une médecine barricadée, couvant ses oeufs d'or et barrant la route à d'autres ayant tout à fait oublié qu'elle fut un art, il faut le silence et l'apitoiement sur soi d'une masse d'impuissants démissionnaires pour asseoir les privilèges d'une bourgeoisie médiocre et sans âme sur laquelle on crache comme on jette des pierres dans un lac en attendant que ça flambe. La soumission, le silence, la minimisation, la peur, la honte et la lâcheté sont un soutien indirect apporté à la médiocrité au pouvoir. Pour faire des dominants il faut des dominés qui disent faire de leur mieux. On est tous responsable de la monstruosité du monde. Soit dit en passant, la culpabilité est partie intégrante du mécanisme. Elle ne permet pas d'ouvrir les yeux, même si elle peut être un passage incontournable, il ne faut pas y stagner. Il s'agit davantage de vouloir quelque chose sans doute. Souffler sur la braise chaque jour doucement.
energie / expression / évacuation / oubli de soi / communication avec l'univers / cris / cris de guerre / tolstoïïïï !!! / libération des pulsions dstructrices / catharsis / provocation / explosion / repos / tenir une ligne / tenir le fil / se porter / écouter l'autre ou le sentir / répondre / écouter les mots et s'en imprégner
certains moments. je songe à ces moment de "révélation noire" où quelque chose nous apparaît comme si le masque tombait et que la réalité apparaissait soudain nue, implacable (je pense aux textes, au ton, à certains moments de cinéma) pour re-disparaître de nouveau en laissant derrière elle les être hébétés, changés à jamais dans un endroit d'eux-même, ou laissant une marque si forte, d'autant plus qu'elle est rare, que rien ne pourrais plus jamais être comme avant. je songe à l'amertume qui vient lorsque certaines idées tolérées et complètement intégrées par les êtres les plus influents se révèlent soudain fausses, destructrices, et complices de la bipolarité du monde, mais l'image qui vient étant trop incertaine, trop vaste, on choisit de prendre à la légère ces idées ou de les tourner en dérision pour les affaiblir et pour éviter que la découverte ne se retourne contre nous (avec la colère ou la fragilité qu'elle génère) car il est difficile de s'y attaquer de front et que la chose est complexe, complètement imbriquée dans nos propres mécanismes dis-fonctionnels et et nos systèmes de défense, on essaye la ruse et l'humour, après avoir surestimé nos forces à tenter de la combattre puisqu'elle est en nous-même avant tout, et que c'est d'abord de là qu'on va chercher à la voir, à en estimer l'ampleur et à s'y attaquer. mais si on oublie qu'elle existe, elle reviendra nous le rappeler. ensuite je songe à la légèreté de ces moments où l'on accepte ces sombres images, où l'on cesse de les fuir et les laisse aller et venir, en les observant dans cette nouvelle posture, en essayant de ne pas oublier les vraies raisons du rire salvateur qu'elles provoquent à présent et de ne pas confondre le contentement que procure une lumière juste entrevue avec l'immersion dans cette lumière elle-même.
Instant : Étymologie : du latin instans (« imminent, prochain, voisin, menaçant, pressant »), participe présent adjectivé de instare. > Adjectif : 1. (Soutenu) Qui est pressant. > Rébecca, à son instante prière, s’était de nouveau placée à la fenêtre pour suivre et lui raconter le résultat de l’attaque. — Walter Scott, Ivanhoé, trad. 2. (Soutenu) Qui est imminent, urgent. > Le danger était instant ; il n’y avait aucune pitié à attendre de pareils ennemis. — Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839 > Nom Masculin : 1. Court temps de durée indéterminée, bref laps de temps / temps présent /point d'une durée (lié à un événement) - Synonymes : période, clin oeil, temps, cours, laps, seconde, minute, coup, moment, présent ---------------------- Latin : instans Étymologie : Participe présent adjectivé de insto. 1. Qui presse, qui poursuit, qui fait front, qui tient ferme. > cum proficiscentes Julianos insequerentur, refugerent instantes… César. - comme ils poursuivaient les troupes juliennes quand elles avançaient, qu'ils fuiyaient quand elles faisaient front… 2. Présent, actuel. > quibus rationibus instantia feruntur, eisdem contemnuntur sequentia, Cic. Tusc. 4 - on supporte les maux présents pour les mêmes raisons qu'on méprise les maux à venir. 3. Imminent, prochain, voisin. > il estimait que la saison d’été, moment où la guerre est imminente, n’était pas faite pour mener des enquêtes. 4. Pressé, rapide. > scriptor sibi instans, Quint. - écrivain rapide. / instantissima petitio, Aug. - demande très pressante. 5. Menaçant, pressant. > voltus instantis tyranni, Horace. - le visage d'un tyran menaçant. ---------------------- Latin : insto Étymologie : Participe : Verbe composé de in- et sto. 1. Se tenir sur, se tenir dans, être au-dessus de, être suspendu sur. > instare jugis, Virgile. - rester sur les hauteurs. / tantum eum instat exitii, Plaute. - tant de malheurs sont amoncelés sur sa tête. 2. Être voisin, être imminent, approcher, presser, menacer (en parlant d'événements). > bellum instat. - la guerre est imminente. /adest, instat, urget, Cicéron. - il arrive, il pousse, il presse. 3. Suivre (un chemin), suivre de près, poursuivre. > hostibus acrius institit. - il serra de plus près l'ennemi. / instare vestigiis alicujus, Pline. - suivre les traces de qqn. 4. S’appesantir sur, s'appliquer à, ne pas cesser de, persister. > operi instare.- s'appliquer à une besogne. 5. Presser en paroles, insister, demander avec instance. > tibi instat ut eas, Cicéron. - il te conjure d'aller. ---------------------- Latin : in- : Préfixe 1: De « ne » (« sans ») Préfixe Privatif, expression d'une négation forte, etc. Préfixe 2: de « in » (« dans », « sur ») Préfixe locatif signifiant « dans » ou « vers ». Les règles de la désinence devant d’autres consonnes sont les mêmes que ci-dessus. Il est beaucoup moins actif, en tant que préfixe que le précédent. > il s'agit du Préfixe 2. ---------------------- Latin : sto : Étymologie : De l’indo-européen commun *steh₂- (« être debout ») dont sont issus, entre autres, le grec ancien ἵστημι, istêmi (« être debout »), l’anglais stand (id.), le tchèque stát (id.), l’allemand stehen (id.), le russe стоять (id.), etc. 1. Se dresser, être debout. > Stare ad januam : se tenir debout à la porte. — Plaute 2. Être immobile. > Ilico sta : Arrête-toi tout de suite. — Plaute 3. Être solide, inébranlable, fixe. > Disciplinam militarem, qua stetit ad hanc diem Romana res, soluisti : Tu as brisé les liens de la discipline militaire, qui, jusqu’à ce jour, a fait la force de Rome. — Live 4. Séjourner. 5. (Par extension) Être. Dérivés : instans, qui fait front, qui tient ferme, imminent, menaçant, pressant. / instantĕr, avec insistance, instamment / instantĭa, voisinage, imminence, assiduité, insistance, instances, demande pressante / instantīvus, qui résiste, qui arrête
recyclage d'animosité familiale blanche colombe et canari maniaque en phase de décomposition gousse piégée sauce piquante glaciation du sang primitif dans la caverne de l'amour
calamar sauvage pleutre et merveilles atavisme hébété et le monsieur colombe céleste sur gibier sauvage spermifuge au sports d'hiver je suis une femme, une vraie
l'individu me regardait d'un air mou hésitation du passé tournée vers le futur il y a toujours la phase ingrate
les hurlements de babette le dernier souffle piotr ivanovitch vise un point intermédiaire entre le cercueil et la porte du cabinet marie s'endort sous un arbre un monsieur demande où est le métro, nous sommes précisément entourés de 3 portes, toutes visibles accident : la femme insulte le conducteur du camion scépulture
jette tes objets dis ce que tu penses crache la colère tant pis si c'est mal fait c'est absolument vital
l'empathie est rare parfois pire elle est feinte et parfois elle est est étrangement là, sur le sol dans les murs l'intelligence a différents visages chercher à savoir qui on est apprendre à compter sur soi-même on n'a pas le choix faire un pas c'est peut-être gravir une montage tout est question de point de vue de position => contrepoint . . .
7 o'clock in the morning
Petit écureuil sent le souffre
J'aime quand tu m'ahar ben jelloun
C'est une grande ville la nuit tu vois
Disponible ou pas, qu'est-ce que ça peut te faire?
Extrait. / hot stuff in a strike / impro 2 / 14 juillet 2010
Yog V2
time in a fag da she no later she can not right now kiss or a
bed time in a bag why they show no what they can't sign why they show the
wa-la in a day I want something white lake ut no why they show more
wait for inner flag take me light and she take you away my blow
just a tool shtick pack
(solo guitar)
7"18 name why were they mental should wise odd single pie temptation lay off so wora (wonger lonely) we take place (now lie ply night) will key there walé (won't care their) is why the nature love a longer way away when they wonder lay it's ever rain it she they're right and come down so wild darlin' da make me show me why the patient why longer we're weird man so weho till I run (lay) then should they (and shoulder) cry the lady she stop it underneath (wear) why will lady do wist oh I won't be in a car lowly (harley) would you hhhu I don't run miller ow (we are all) alone where should you fight
X : C'est comme un duel, quand tu réussis à parer les coups, le duel devient plus intéressant. Le duel ou le jeu, ou juste se dire ce qu'on pense.
X : Ou se taire. Ou cesser tout mouvement. Ou se calmer. Avant cela tu apprends, tu cherches à comprendre et à te protéger. Pendant longtemps cela te prendra par surprise.
Z : Ce qui m'intéresse c'est ce qui sort de manière spontanée quitte à donner un sens après.
Z : Quand je fais un dessin je commence parfois sans savoir où je vais, je fais des traits de manière un petit peu maladroite et tout à coup j'ai envie de faire quelque chose avec, dès fois il se passe rien. Tu laisses aller ta main pour voir ce que ça va donner avec ce que t'as au fond de toi.
I was standing in the stairs between the school and the cinemas Watching down the passer-by and listening to a teacher's preach What it was about ? Well this is not the question cause what happened at this moment seems to be the crucial point. Most of the time my dark dreams take me to the underground But here I'm not going down I keep standing above the ground until a man suddenly comes running and jumps upon the stairs Like he would dive in a swimming pool but there is no water there. Days. I spent my time on this fucking line But now it's so fucking fine I was on a random road it drove me backward. Wow fucking lies I should have known they were stupid guys And now I would be so fucking wise Your kind is new to me it makes me feel shy Ow Days. etc.
At the beginning there was a split. Au début il y eut un split.
Projet Piscine se met en place peu de temps après la fin du précédent groupe, Mona Mona. Groupe de rock bourrin à la base Mona Mona n'était finalement pas très bourrin, assez pop aux début, un peu plus tordu peu à peu, j'étais à la batterie et au chant, Sylvain à la basse, Benjamin à la guitare. Départ du guitariste au moment où l'on s'apprêtait à enregistrer les morceaux. Je stoppe l'orga d'un concert à la général. The death of Mona Mona is for real. Le deuil n'eut jamais lieu on reprendra plus tard certains morceaux. Retour à la case départ. [On retrouvera La Générale plus tard avec Projet Piscine, 2 mois avant la fermeture où l'on débarquera pas frais, un matin réveillés en urgence à 6 heures pour récupérer le matos et démonter le studio avant qu'ils ne murent le tout et ne vident les lieux, enregistrements inachevés].
En attendant de trouver un nouveau guitariste, donc, et avant de sombrer dans l'inertie, on décide de monter un projet provisoire, on l'appelle Projet Piscine, on fait rapidement un premier concert grâce aux amis du Vilain Chien, au Zorba, puis on ne cherche finalement pas de guitariste, peu à peu on oublie de chercher quelqu'un, et on crée de nouveaux morceaux, notamment des trucs qu'on avait commencé avant le split, tous les deux, parce qu'on avait entre autres envie de réessayer des trucs avec le Teisco-60F, synthé avec lequel on jouait auparavant dans un précédent groupe appelé Leader Price (batterie, synthé, chant, guitare, basse, à 3, Paul Sylvain et moi, on échangeait les instruments, c'était le début c'était rapide, on répétait dans la cave d'un restaurant où Paul travaillait en dehors des heures de service). Avant d'adopter le synthé, on fait des essais batterie - chant - basse non-concluants.
Je renonce à la batterie provisoirement. Je reprends le Teisco, moins physique, mais avec le chant, ça compense. On crée des morceaux sans trop savoir ce qu'on cherche, comme avec chaque groupe, à partir d'impros. On explore sans viser quoi que ce soit, sauf que ce soit en phase avec nous le plus possible. Donc, rien n'est jamais figé et tout bouge tout le temps, même les paroles, jusqu'à l'heure du concert, tout se transforme, c'est un peu pénible mais c'est comme ça.
Après il y a des phases plus ou moins longues qui correspondant à peu près à des morceaux. Si on sortait des albums, on commencerait peut-être le 3ème à l'heure qu'il est. Chaque album serait assez court cependant, on est plutôt lent. Là l'idée c'est de commencer à diffuser notre musique au-delà des concerts, d'échanger davantage, d'être moins autistes. Les raisons pour lesquelles nous n'avons rien sorti sont plus ou moins obscures, même pour nous, on a plusieurs théories, on écrira peut-être un bouquin là-dessus un jour, en attendant on va essayer de diffuser un peu ce qu'on fait.