Projet Piscine

15 oct. 2010

exploration des ressources de l'instant

energie / expression / évacuation / oubli de soi / communication avec l'univers / cris / cris de guerre / tolstoïïïï !!! / libération des pulsions dstructrices / catharsis / provocation / explosion / repos / tenir une ligne / tenir le fil / se porter / écouter l'autre ou le sentir / répondre / écouter les mots et s'en imprégner

certains moments. je songe à ces moment de "révélation noire" où quelque chose nous apparaît comme si le masque tombait et que la réalité apparaissait soudain nue, implacable (je pense aux textes, au ton, à certains moments de cinéma) pour re-disparaître de nouveau en laissant derrière elle les être hébétés, changés à jamais dans un endroit d'eux-même, ou laissant une marque si forte, d'autant plus qu'elle est rare, que rien ne pourrais plus jamais être comme avant. je songe à l'amertume qui vient lorsque certaines idées tolérées et complètement intégrées par les êtres les plus influents se révèlent soudain fausses, destructrices, et complices de la bipolarité du monde, mais l'image qui vient étant trop incertaine, trop vaste, on choisit de prendre à la légère ces idées ou de les tourner en dérision pour les affaiblir et pour éviter que la découverte ne se retourne contre nous (avec la colère ou la fragilité qu'elle génère) car il est difficile de s'y attaquer de front et que la chose est complexe, complètement imbriquée dans nos propres mécanismes dis-fonctionnels et et nos systèmes de défense, on essaye la ruse et l'humour, après avoir surestimé nos forces à tenter de la combattre puisqu'elle est en nous-même avant tout, et que c'est d'abord de là qu'on va chercher à la voir, à en estimer l'ampleur et à s'y attaquer. mais si on oublie qu'elle existe, elle reviendra nous le rappeler. ensuite je songe à la légèreté de ces moments où l'on accepte ces sombres images, où l'on cesse de les fuir et les laisse aller et venir, en les observant dans cette nouvelle posture, en essayant de ne pas oublier les vraies raisons du rire salvateur qu'elles provoquent à présent et de ne pas confondre le contentement que procure une lumière juste entrevue avec l'immersion dans cette lumière elle-même.


2 commentaires:

  1. c'est relou!
    ah ah nan je déconne
    juste, ya des phrases immenses immenses et je perd le fil
    mais ya une beauté dans l'écriture. faut kjme concentre un peu
    c'est à lire le matin. là chuis mort
    wiz

    RépondreSupprimer
  2. ha ha ha ha ha, "c'est à lire le matin", bonne phrase, "des phrases immenses immenses et je perd le fil", aussi. très imagé.
    rhaaa mec, je me suis pas réveillée, dur il faut que je fasse tout en une heure là...

    huuuuuuuuu

    RépondreSupprimer


chrono